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Présentation

Un étendoir et la guerre d’Espagne, une grand-mère et un saumon, un banc comme une balance.

Récits de liberté, de combat et de résistance, insolites, poétiques ou drôles, d'une famille républicaine espagnole réfugiée en France à la fin des années 1950. Seule en scène, Eva Castro tisse un lien entre son enfance, notre présent et les récits puissants du poète Serge Pey, dans une langue qui nous étonne, qui nous réveille.

Nouvelle création

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         Collaboration artistique                              Philippe Renault

         Assistance à la mise en scène                    Judith Marvan

         Réalisation bande son                                 Colin Favre-Bulle

 

Remerciements :

Théâtre de la Cité Internationale, La Parole Errante Demain,

Région Normandie et le Lycée Marie Curie de Vire

Merci à Jacques Larguier pour son soutien

à Frédéric Tellier, et à Julien Scholl,

aux bénévoles de Ginkgo Biloba Théâtre pour leur aide indispensable

et à toutes celles et ceux qui de près ou de loin ont nourri 

Ma grand-mère disait.

 

Genèse

La création de Ma Grand-mère disait est intimement liée à la création d'Élise ou la vraie vie. Quand je lis, en 2005, le roman de Claire Etcherelli, je vois la barbarie qui écrase l'amour et cela me renvoie à des sensations d’enfance, au franquisme, à la dictature. Je me suis dit à l'époque que je parlerais dans mon prochain spectacle de la résistance face à la barbarie. Des années plus tard, un ami, Philippe Renault, m'a offert Le Trésor de la guerre d'Espagne de Serge Pey et, dès les premières lignes, j'ai su que j'avais trouvé la langue et la lecture du monde qui m'étaient nécessaires pour ce projet.

Note d’intention du projet

Je me suis construite entre deux pays voisins, dans deux langues, dans deux cultures puisque j'ai commencé mes études à l’École Française de Séville, en Espagne, à l’âge de 4 ans. D’un côté, l’amour de la langue française et la promesse qui m’accueillait chaque jour à l’école : « Liberté Égalité Fraternité » ; de l’autre, la peur dans un pays sous la dictature de Franco, plus tard sous une monarchie parlementaire constitutionnelle, toujours imprégnée de franquisme.

 

Dès mon enfance, j’ai voulu vivre en France. Dans Ma grand-mère disait, je tisse un lien entre hier et aujourd'hui, entre mon enfance et les récits de Serge Pey, fils de républicain espagnol, avec l'espérance comme fil rouge. Ces récits puisent leur force dans le fait historique de la guerre d'Espagne et l’exil des républicains espagnols, pour parler plus largement de liberté, de combat et de résistance.

 

Ce spectacle répond à un besoin, à un devoir de transmission. Je m'inscris dans un fleuve déjà long, je continue un travail sur la mémoire et le présent. «Les fonctionnaires patentés de notre civilisation de l’oubli organisent méthodiquement l’effacement de l’histoire. », dit Serge Pey.

 

Je souhaite que ce spectacle sonne comme un tocsin, une alerte, et, en même temps, comme une invitation à prendre le temps nécessaire à la réflexion.

 

Ma Grand-mère disait parle de femmes et d’hommes qui ont œuvré et œuvrent encore à ouvrir des portes pour vivre avec l’Autre dans un monde plus juste. Ces femmes et ces hommes nous ont transmis et nous transmettent leurs expériences, leurs actes, leurs vécus comme des outils de résistance dans un monde où « l' équilibre des plateaux est un combat incessant et jamais définitif ».

Eva Castro

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